Ce
temps du carême qui nous est offert n'est pas un temps à part, "une
parenthèse », mais il se situe dans un temps particulier, une histoire qui est
la nôtre, avec ses joies, ses souffrances, le poids de nos corps et la campagne
présidentielle !
Ce temps du carême tombe à point
pour nous catholiques, il nous appelle à ne pas nous renfermer sur nous-mêmes,
nos petites richesses, sur nos peurs qui étouffent la vie. Celle-ci a besoin de
respiration, de créativité, d'échanges et de gratuité.
Le Christ a pris le risque de la
vie, il n’a pas cru que "le risque zéro" existait. Bien au contraire
il est allé à la rencontre des hommes, il a livré son corps sur la Croix, et le
Père l’a ressuscité d’entre les morts.
Ce corps du Christ, criblé d’épine,
livré à la haine, ce corps avait un mystère : il était « plein de
Dieu ». Trois jours après sa mort, le Christ apparu à ses amis en son
corps ressuscité. Ce corps était plein de l’Homme Nouveau pour
l’Éternité.
Par la Pentecôte et le don de
l’Esprit, le corps du Christ est appelé à devenir celui de l’Église, sa
nouvelle famille. Ainsi donc nous-mêmes, en notre propre corps, nous
sommes invités à nous remplir de Dieu, de sa Présence et de son Amour pour
tous.
Les
célébrations, les confessions (après les messes ou le samedi matin) la
célébration pénitentielle ou la retraite de carême sur les sept péchés
capitaux ou encore les 24 heures pour Jésus (Saint Paul, Carros), la soirée
pois-chiche ou encore la prière des pères et des mères de famille, nous
permettrons de vivre plus profondément ce temps qui nous est offert.
Ainsi nous retrouverons courage, pour construire le corps du Christ dans notre
humanité désorientée qui a tant besoin de son étoile, le Christ
crucifié est ressuscité. Bon carême ! Votre curé
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