et page 2 https://docs.google.com/file/d/0B6qRYv9DhHZoUVhMS1djbUZuVms/edit?usp=sharing
éditorial :
Il y a au sommet de la coupole de Saint-Marc à Venise, un Christ en majesté entouré des six jours de la création du livre de la Genèse. Comme pour nous rappeler que le véritable septième jour, le jour du repos de Dieu et de l’homme, est en Christ.
En cette période de vacances, que nous partions ou non, cette oeuvre « théologique » peut nous faire réfléchir sur ce qu’est le repos véritable.
En effet, il y a des chances, que le simple arrêt du travail ne suffit pas à nous reposer en plénitude.
Pourquoi Dieu se repose-t-il le septième jour de la création ? Il se repose au sens de quiétude et de bonheur. JP II écrit dans Dies Domini n° 11 : « c’est un regard contemplatif qui vise la jouissance de la Beauté de ce qui a été accompli, en particulier de l’homme ».
Ainsi, Dieu se repose, mais c’est en lui-même. Et donc pour l’homme c’est en Christ.
Mais comment s’approcher de ce repos ?
Chercher à agir selon la volonté de Dieu, voilà déjà une grande paix pour la conscience et pour le cœur. S’émerveiller des oeuvres de Dieu, écouter les oiseaux chanter. Faire silence intérieur. Ne pas mettre la radio dès le matin, écouter le bruit de la vie réelle, s’ouvrir à la présence, au visage des autres. Prendre le temps de lire un livre qui nourrit. S’ouvrir plus longuement à la prière bien sûr, seul ou en famille.
Alors si le Dsiximanche est marqué plus spécialement, par l’Eucharistie, par la cessation du travail, par une visite, chaque jour sera un chemin vers le Repos de la vie éternelle.
Père Benoit PARENT
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