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éditorial
Monseigneur, soyez le bienvenu !
Le 11 mai NIKAÏA, l’Église de Nice est appelée à se rassembler pour accueillir notre nouvel évêque, Monseigneur André Marceau.
Peut-être n’avons-nous pas tellement envie d’y aller, peut-être nous n’en voyons pas l’intérêt, peut-être qu’accueillir notre évêque dans un tel lieu nous paraît démesuré.
Mais cette idée est née d’un constat à la messe chrismale : l’église Notre-Dame Auxilatrice serait trop petite pour tous ceux qui aimeraient partager ce moment. Pourquoi faire la fête, si beaucoup reste dehors ?
Rappelons aussi que notre évêque est notre pasteur propre, le don de Dieu, le choix du Christ. C’est un apôtre au sens plein du terme. Au-delà de ses qualités ou de ses défauts, il est le successeur de Pierre, Jacques, Jean, et des douze.
Ainsi nous devons l’accueillir comme un frère, comme un père, comme le Christ lui-même.
« C’est pourquoi le saint Concile enseigne que les évêques, en vertu de l’institution divine, succèdent aux Apôtres [51], comme pasteurs de l’Église, en sorte que, qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ et celui qui a envoyé le Christ » concile Vatican II. (LG 20)
Que dans toutes nos relations règnent l’amour, la paix et la charité. Certes nous ne pouvons pas toujours être d’accord sur tous les sujets ( quoi qu'il faille y tendre), mais jamais aucune idée, jamais aucune différence, jamais aucune sensibilité ne peut et ne doit blesser la charité qui fait le lien par la Paix.
C'est un moment important pour notre Église. Nous devons être très nombreux afin de signifier l’importance du don du Seigneur, notre reconnaissance, par un accueil simple et bon enfant de celui qui est Évêque de Nice.
