Au nom de toute la paroisse ... buoni Calèna !
Père Benoit PARENT
la paroisse regroupe les communautés locales de Plan-du-Var, Gabre de Bonson, la Roquette s/Var, Saint-Martin-du-Var, le Chaudan, Castagniers, la Plaine de Saint Blaise
mardi 23 décembre 2014
vendredi 19 décembre 2014
vendredi 12 décembre 2014
jeudi 11 décembre 2014
"Le messager" de décembre 2014
voir le lien : https://drive.google.com/file/d/0B2T_MbnORp--dUhYSjJtbF94V2s/view?usp=sharing
éditorial :
éditorial :
Quel standing ovation !
Le Pape, invité au Parlement du conseil européen, a été très clair :
l'Europe est une vieille grand-mère, qui risque de se refermer sur
elle-même. Elle ne doit pas avoir peur de s’élancer pour bâtir une humanité
jeune, et heureuse de vivre ensemble, prête à relever, à chaque moment, le défi
de la Paix.
L’Europe sera vide d'idées si elle oublie l’intuition de ses pères
fondateurs (qui étaient chrétiens entre nous…) : la communion pour la Paix
: « Où est ta vigueur ? Où est ton idéalisme qui a inspiré et anobli
ton histoire ? Où est ton esprit de curiosité et d’entreprise ? »
Mais rien ne peut se faire, si la dignité de la personne humaine est
niée, sa « transcendance », c’est-à-dire chacun vient de Dieu et va vers Dieu:
« L’heure est venue de construire ensemble l’Europe qui tourne, non
pas autour de l’économie, mais autour de la sacralité de la personne
humaine ».
Les chrétiens préparent Noël. Ils croient que le Fils de Dieu est né
sur cette terre. Quel fondement de la dignité humaine!
Ainsi, le Pape appelle de ses vœux une société multipolaire, et
transversale. C’est-à-dire une société, où le dialogue, où la confrontation, où
la relation est possible entre différents composants de la société : dialogue
culturel, dialogue avec les religions (Turquie), dialogue dans nos familles…
Ainsi la Foi, et les valeurs
universelles, renouvelleront l’Europe, et nous pourrons devenir un
exemple dans le monde, afin d’unir les peuples vivant dans la justice, la
vérité et l’ Amour.
Père Benoît
jeudi 27 novembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
La Congrégation pour la doctrine de la foi rappelle les conditions d’accès aux sacrements des divorcés remariés
La Congrégation pour la doctrine de la foi rappelle les conditions d’accès aux sacrements des divorcés remariés
Répondant à la question d’un prêtre français, le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi recommande aux divorcés remariés de « se séparer de leur nouveau partenaire et (de) se réconcilier avec celles dont elles se sont séparées » ou de « vivre comme “frère et sœur” ». (Lu dans le journal «la Croix »)
Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Trois jours après la clôture de l’assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur la famille, où la question des divorcés remariés avait été une question très débattue, la Congrégation pour la doctrine de la foi a rappelé les conditions très restrictives pour que ces derniers puissent recevoir l’absolution sacramentelle, et donc accéder à la communion.
« Un confesseur peut-il donner l’absolution à un pénitent qui, ayant été marié religieusement, a contracté une seconde union après divorce ? », demandait un prêtre français à la congrégation romain. Celle-ci lui a répondu, le 22 octobre, sous la plume de son secrétaire, Mgr Luis Ladaria Ferrer, dont le texte a été publié par le blog de l’hebdomadaire L’Homme nouveau .
« On ne peut exclure a priori les fidèles divorcés remariés d’une démarche pénitentielle qui déboucherait sur la réconciliation sacramentelle avec Dieu et donc aussi à la communion eucharistique », souligne l’archevêque jésuite espagnol. Mais il rappelle ensuite les conditions fixées par Jean-Paul II.
« QU’ILS PRENNENT L’ENGAGEMENT DE VIVRE EN COMPLÈTE CONTINENCE »
« La réconciliation par le sacrement de pénitence – qui ouvrirait la voie au sacrement de l’Eucharistie – ne peut être accordée qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage », écrivait le pape polonais dans l’exhortation apostolique Familiaris consortio (§84) qui prônait soit la séparation des divorcés remariés, soit « qu’ils prennent l’engagement de vivre en complète continence ».
Dans cette optique, la Congrégation pour la doctrine de la foi conseille donc aux prêtres recevant la confession d’une personne divorcée et remariée de vérifier trois points.
CAS DES COUPLES AVEC ENFANTS
D’abord, de « vérifier la validité » du premier mariage religieux « dans le respect de la vérité » et « tout en évitant de donner l’impression d’une forme de “divorce catholique” ». Sur ce sujet, le pape François a décidé, en septembre, de créer une commission spéciale d’étude chargée de la réforme des procès matrimoniaux canoniques.
En second lieu, la Congrégation pour la doctrine de la foi recommande aux confesseurs de voir si les divorcés remariés peuvent, « avec l’aide de la grâce », « se séparer de leur nouveau partenaire et se réconcilier avec celles dont elles se sont séparées ».
Si cela n’est pas possible, les divorcés remariés qui, « pour de sérieux motifs (par exemple les enfants), ne peuvent se séparer de leur conjoint », sont invités « à vivre comme “frère et sœur” ».
« S’ABSTENIR DES ACTES PROPRES AUX CONJOINTS »
« En tout état de cause, l’absolution ne peut être accordée qu’à condition d’être assurée d’une véritable contrition », rappelle Mgr Ladaria Ferrer, rappelant la doctrine du concile de Trente en la matière.
« Dans cette ligne, on ne peut absoudre validement un divorcé remarié qui ne prend pas la ferme résolution de ne plus “pécher à l’avenir” et donc de s’abstenir des actes propres aux conjoints, et en faisant dans ce sens tout ce qui est en son pouvoir », conclut le « numéro 2 » de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Avant et pendant le Synode, le propre préfet de la Congrégation, le cardinal allemand Gerhard Müller, était apparu comme l’un des chefs de file de ceux argumentant contre la proposition du cardinal Kasper d’un accès aux sacrements des divorcés remariés après un chemin de pénitence.
jeudi 13 novembre 2014
Mobilisation pour les chrétiens persécutés, appel du pape François
Mobilisation pour les chrétiens persécutés, appel du pape François
Le pape interpelle les responsables politiques
Anita Bourdin
ROME, 12 novembre 2014 (Zenit.org) - Le pape François appelle à une « mobilisation des consciences » en faveur des chrétiens persécutés pour leur foi.
Un appel lancé en italien au terme de l’audience générale de ce mercredi 12 novembre, place Saint-Pierre.
« C’est avec beaucoup d'appréhension que je suis les événements dramatiques des chrétiens qui sont, dans différentes parties du monde, persécutés et tués à cause de leur foi religieuse », a déclaré le pape.
« Une fois de plus, je lance un vibrant appel à tous ceux qui ont des responsabilités politiques à l'échelle locale et internationale, ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté, afin d’entreprendre une vaste mobilisation des consciences en faveur des chrétiens persécutés », a insisté le pape.
Et d’ajouter : « Ils ont le droit de retrouver dans leurs pays la sécurité et la sérénité, en professant leur foi librement. »
Il avait d’abord encouragé les chrétiens persécutés : « Je ressens le besoin d'exprimer ma proximité spirituelle profonde aux communautés chrétiennes durement frappées par une violence absurde qui ne semble vouloir s’arrêter, et j’encourage les pasteurs et tous les fidèles à être forts et fermes dans l'espérance. »
Au terme de son appel, le pape a invité la foule à prier immédiatement avec lui un « Notre Père » « pour tous les chrétiens persécutés parce que chrétiens ».
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Le pape interpelle les responsables politiques
Anita Bourdin
ROME, 12 novembre 2014 (Zenit.org) - Le pape François appelle à une « mobilisation des consciences » en faveur des chrétiens persécutés pour leur foi.
Un appel lancé en italien au terme de l’audience générale de ce mercredi 12 novembre, place Saint-Pierre.
« C’est avec beaucoup d'appréhension que je suis les événements dramatiques des chrétiens qui sont, dans différentes parties du monde, persécutés et tués à cause de leur foi religieuse », a déclaré le pape.
« Une fois de plus, je lance un vibrant appel à tous ceux qui ont des responsabilités politiques à l'échelle locale et internationale, ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté, afin d’entreprendre une vaste mobilisation des consciences en faveur des chrétiens persécutés », a insisté le pape.
Et d’ajouter : « Ils ont le droit de retrouver dans leurs pays la sécurité et la sérénité, en professant leur foi librement. »
Il avait d’abord encouragé les chrétiens persécutés : « Je ressens le besoin d'exprimer ma proximité spirituelle profonde aux communautés chrétiennes durement frappées par une violence absurde qui ne semble vouloir s’arrêter, et j’encourage les pasteurs et tous les fidèles à être forts et fermes dans l'espérance. »
Au terme de son appel, le pape a invité la foule à prier immédiatement avec lui un « Notre Père » « pour tous les chrétiens persécutés parce que chrétiens ».
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samedi 25 octobre 2014
Le messager du mois de novembre 2014
lien : https://drive.google.com/file/d/0B2T_MbnORp--THlMYXIxTDJCM2s/view?usp=sharing
éditorial
éditorial
Dernier rush !
Nous voici un mois avant la consécration de la
paroisse au Cœur immaculé de
Marie, par notre évêque Monseigneur
Marceau. Il est temps de se redire pourquoi une telle démarche ?
Rappelons d’abord quelques événements :
- le dimanche 13 octobre 2013, le pape François a consacré le
monde à Marie
- Des jeunes de
Saint-Martin ont découvert à
Paris que
sur la médaille miraculeuse était écrit : « O
Marie conçue sans péché, priez pour nous qui
avons
recours à vous ».
- En mai 1836 le curé d’Ars consacra toutes
les familles du village à la
Sainte Vierge.
- Saint Louis-Marie
Grignion de Montfort promut la consécration à Marie
: « Je
vous livre et consacre mon âme
et mon corps», et il écrivit : « personne ne peut
avoir Dieu pour Père s'il n’a pas Marie pour mère ».
- Marie est en effet la mère de Dieu,
- Jésus nous la donne sur
la croix : « Voici
ta mère. » (Jn
19,27)
Mais attention il s’agit de se consacrer à Marie,
et non pas une idole! Comment faire la différence ? Marie nous amène toujours à Jésus-Christ, pour que
Jésus nous amène au Père.
Un jour à Laghet
, un monsieur entre dans mon bureau : « qu’avez-vous fait de la statue de la
vierge noire ? » Il était très fâché !
Alors je lui répondis : « Vous
savez Monsieur, le plus important c’est le Seigneur ! » – « mais j’en ai rien à faire
du Seig….. ». Il arrêta sa parole. On put reprendre la
discussion…
Que le Seigneur vienne bénir cette paroisse!
Que Marie nous rapproche de Dieu. Qu’elle prie pour nous et pour chacune des familles de nos sept
villages !
Père Benoît
jeudi 23 octobre 2014
SYNODE SUR LA FAMILLE
On me demande souvent, qu'est-ce que vous pensez du synode ? En lisant les extraits de cet article de Monseigneur Léonard, président de la conférence épiscopale belge, vous le saurez… Père Benoit PARENT
Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, participe au Synode extraordinaire sur la Famille, qui se tient à Rome. Après la première semaine de travail, le président de la Conférence épiscopale belge, livre ses impressions.
Article complet à cette adresse : Mgr Léonard
Dès l’ouverture du Synode, le pape a rappelé la liberté de parole qui doit présider à l’Assemblée synodale. Personne ne doit taire sa pensée parce qu’elle serait censée déplaire au Pape! Ce conseil a été bien suivi. En effet, une grande liberté d’expression règne dans la salle du Synode. Dans un climat de grande écoute et de respect mutuel.
Jusqu’à ce 10 octobre au soir, mes impressions dominantes sont les suivantes:
Il y a un accord fondamental sur les points essentiels: la beauté de la famille, l’indissolubilité du mariage et l’urgence d’une pastorale renouvelée et dynamique pour aider les jeunes à s’engager dans le mariage chrétien et les couples à y persévérer.
Les différences culturelles sont énormes selon les continents.
Avec une liberté d’expression qu’on trouve rarement en Occident, beaucoup d’épiscopats africains, certains épiscopats latino-américains et même océaniens, dénoncent les agences liées à l’ONU en conditionnant l’aide économique à la promotion de ces pratiques. Réaction typique d’un évêque africain: « Gardez votre argent et nous garderons nos valeurs! »
J’ai rappelé que le fossé dénoncé par de nombreux évêques entre l’enseignement de l’Eglise, tel en tout cas qu’il est perçu, et ce que vivent les familles et les personnes est, effectivement, inquiétant. Mais un décalage se réfère toujours à deux pôles, à savoir, en l’occurrence, l’enseignement, plus ou moins bien connu, de l’Eglise catholique, d’une part, et, d’autre part, l’expérience effective vécue dans la société et même parmi les catholiques. Il y a donc deux principales manières de combler ce décalage malsain entre doctrine et pratique. La première consisterait à adapter l’enseignement de l’Eglise et, en tout cas, sa discipline à la pratique ambiante en révisant l’un et l’autre à des degrés divers. L’autre manière consiste plutôt à mieux présenter l’enseignement de l’Eglise, en en soignant l’expression à tous niveaux et toujours de manière positive, jamais sous forme de simples interdits. Cette meilleure présentation devrait, bien sûr, s’accompagner de la proximité pastorale aidant les fidèles à vivre l’idéal moral chrétien le mieux possible, en se laissant inspirer en profondeur par lui.
C’est pourquoi plusieurs de mes confrères évêques de Belgique ont souligné l’importance d’une approche spirituelle, et pas seulement morale, de l’éthique familiale, l’importance aussi de se laisser interpeller par les pratiques concrètes avant de vouloir les orienter, l’importance encore de tenir compte de l’évolution récente de la perception du mariage comme lieu d’épanouissement personnel des individus ainsi que de l’évolution du rôle de la femme dans la société. Il nous faut donc d’abord être proches des gens à la manière de Jésus, avec accueil et bienveillance, si nous voulons que l’Evangile et l’Eglise soient prioritairement une Bonne Nouvelle pour la famille, une parole forte et encourageante.
Comment allons-nous maintenir le tranchant de l’Evangile et l’extrême exigence de la parole de Jésus concernant le mariage avec l’accueil miséricordieux des personnes dans leurs situations concrètes? Comment allons-nous allier amour et vérité sans décourager les accidentés de la route conjugale et sans démobiliser ceux et celles qui ont fait le pari d’être, jusqu’au bout, fidèles à l’alliance conjugale avec la grâce de Dieu?
Comment allons-nous aborder les diverses problématiques, surtout les plus délicates, en sachant qu’elles se présentent de manière parfois fort différentes selon les continents, les nations et les cultures, mais en sachant aussi que, comme Eglise catholique et donc universelle, il nous faut néanmoins parler à toutes les nations en tenant un même langage sur le fond?
Enfin, dans une intervention dite « libre » (3 minutes!), j’ai donné le témoignage suivant. Depuis plus de 20 ans, avec l’aide de la pastorale familiale, j’organise plusieurs fois par an une journée entière d’accueil pour les personnes séparées, divorcées ou remariées. Au cours de ces journées, nous écoutons les personnes, soit individuellement soit en groupe, et nous accueillons leurs souffrances et leurs questions, car, comme l’a dit le Cardinal Danneels dans son intervention, l’écoute est déjà, par elle-même, thérapeutique. Nous prions aussi ensemble.
On me demande également un petit enseignement. Presque toujours, d’une manière ou d’une autre, le thème développé à partir d’un texte biblique est: « Le Seigneur offre à chacun, quelle que soit sa situation, un chemin de conversion et de sainteté! » Et si, par la suite, on m’interroge sur les questions difficiles, je réponds toujours à partir de la doctrine et de la discipline actuelles de l’Eglise catholique, mais avec douceur, respect, bienveillance et patience…….
Mgr A.-J. Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles
--
Benoit
benoitparent@gmail.com
Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, participe au Synode extraordinaire sur la Famille, qui se tient à Rome. Après la première semaine de travail, le président de la Conférence épiscopale belge, livre ses impressions.
Article complet à cette adresse : Mgr Léonard
Dès l’ouverture du Synode, le pape a rappelé la liberté de parole qui doit présider à l’Assemblée synodale. Personne ne doit taire sa pensée parce qu’elle serait censée déplaire au Pape! Ce conseil a été bien suivi. En effet, une grande liberté d’expression règne dans la salle du Synode. Dans un climat de grande écoute et de respect mutuel.
Jusqu’à ce 10 octobre au soir, mes impressions dominantes sont les suivantes:
Il y a un accord fondamental sur les points essentiels: la beauté de la famille, l’indissolubilité du mariage et l’urgence d’une pastorale renouvelée et dynamique pour aider les jeunes à s’engager dans le mariage chrétien et les couples à y persévérer.
Les différences culturelles sont énormes selon les continents.
Avec une liberté d’expression qu’on trouve rarement en Occident, beaucoup d’épiscopats africains, certains épiscopats latino-américains et même océaniens, dénoncent les agences liées à l’ONU en conditionnant l’aide économique à la promotion de ces pratiques. Réaction typique d’un évêque africain: « Gardez votre argent et nous garderons nos valeurs! »
J’ai rappelé que le fossé dénoncé par de nombreux évêques entre l’enseignement de l’Eglise, tel en tout cas qu’il est perçu, et ce que vivent les familles et les personnes est, effectivement, inquiétant. Mais un décalage se réfère toujours à deux pôles, à savoir, en l’occurrence, l’enseignement, plus ou moins bien connu, de l’Eglise catholique, d’une part, et, d’autre part, l’expérience effective vécue dans la société et même parmi les catholiques. Il y a donc deux principales manières de combler ce décalage malsain entre doctrine et pratique. La première consisterait à adapter l’enseignement de l’Eglise et, en tout cas, sa discipline à la pratique ambiante en révisant l’un et l’autre à des degrés divers. L’autre manière consiste plutôt à mieux présenter l’enseignement de l’Eglise, en en soignant l’expression à tous niveaux et toujours de manière positive, jamais sous forme de simples interdits. Cette meilleure présentation devrait, bien sûr, s’accompagner de la proximité pastorale aidant les fidèles à vivre l’idéal moral chrétien le mieux possible, en se laissant inspirer en profondeur par lui.
C’est pourquoi plusieurs de mes confrères évêques de Belgique ont souligné l’importance d’une approche spirituelle, et pas seulement morale, de l’éthique familiale, l’importance aussi de se laisser interpeller par les pratiques concrètes avant de vouloir les orienter, l’importance encore de tenir compte de l’évolution récente de la perception du mariage comme lieu d’épanouissement personnel des individus ainsi que de l’évolution du rôle de la femme dans la société. Il nous faut donc d’abord être proches des gens à la manière de Jésus, avec accueil et bienveillance, si nous voulons que l’Evangile et l’Eglise soient prioritairement une Bonne Nouvelle pour la famille, une parole forte et encourageante.
Comment allons-nous maintenir le tranchant de l’Evangile et l’extrême exigence de la parole de Jésus concernant le mariage avec l’accueil miséricordieux des personnes dans leurs situations concrètes? Comment allons-nous allier amour et vérité sans décourager les accidentés de la route conjugale et sans démobiliser ceux et celles qui ont fait le pari d’être, jusqu’au bout, fidèles à l’alliance conjugale avec la grâce de Dieu?
Comment allons-nous aborder les diverses problématiques, surtout les plus délicates, en sachant qu’elles se présentent de manière parfois fort différentes selon les continents, les nations et les cultures, mais en sachant aussi que, comme Eglise catholique et donc universelle, il nous faut néanmoins parler à toutes les nations en tenant un même langage sur le fond?
Enfin, dans une intervention dite « libre » (3 minutes!), j’ai donné le témoignage suivant. Depuis plus de 20 ans, avec l’aide de la pastorale familiale, j’organise plusieurs fois par an une journée entière d’accueil pour les personnes séparées, divorcées ou remariées. Au cours de ces journées, nous écoutons les personnes, soit individuellement soit en groupe, et nous accueillons leurs souffrances et leurs questions, car, comme l’a dit le Cardinal Danneels dans son intervention, l’écoute est déjà, par elle-même, thérapeutique. Nous prions aussi ensemble.
On me demande également un petit enseignement. Presque toujours, d’une manière ou d’une autre, le thème développé à partir d’un texte biblique est: « Le Seigneur offre à chacun, quelle que soit sa situation, un chemin de conversion et de sainteté! » Et si, par la suite, on m’interroge sur les questions difficiles, je réponds toujours à partir de la doctrine et de la discipline actuelles de l’Eglise catholique, mais avec douceur, respect, bienveillance et patience…….
Mgr A.-J. Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles
--
Benoit
benoitparent@gmail.com
lundi 29 septembre 2014
le messager du mois d'octobre
lien : https://drive.google.com/file/d/0B2T_MbnORp--SmN4eHRCMXdMNFU/edit?usp=sharing
éditorial
Avez vous déjà vu notre évêque légèrement ... irrité ?
L'autre jour j'étais à l’Évêché lorsqu’ il me dit en montrant une coupure de journal : "c'est bien d'aller maintenant s'occuper des chrétiens en Irak ! Mais qui s'occupait des chrétiens d'Orient, avant ces événements ?
Hier il a participé à la marche blanche à Saint-Martin-Vésubie, pour Hervé Gourdel et il écrivait récemment : « Je crois que la vie de Monsieur Hervé Gourdel crie aujourd’hui : « Terre, ne couvre pas mon sang » livre de Job.
Au-delà de ces événements tragiques, c’est bien l'hypocrisie de l'occident que notre Évêque voulait dénoncer : est-ce de sentir la poudre à nos portes qui nous préoccupe le plus ou le sort de nos frères en orient...?
Le Pape a déclaré : « il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder». Faut-il faire la guerre ? Chacun répondra selon sa conscience. Si oui pour quel motif ? Bonté envers les plus pauvres ? Ou vengeance, esprit politicien, haine ? L’ONU n’est-elle pas la seule habilitée à régler les conflits au niveau mondial ?
En France, les évêques ont dénoncé le risque d'amalgame et d’instrumentalisation. En effet, ces massacres perpétrés au nom de l'Islam, ne jette-t-il pas le discrédit sur tous les musulmans ? La doctrine est une réalité, les hommes en sont une autre.
Il est vrai que l’histoire nous enseigne, mais l’occident est-il une vierge pure ? Les extrémismes de tous poils ne se nourrissent-ils pas des dérives de notre civilisation dite chrétienne ? On pourrait nommer pêle-mêle: avortements, divorces, souffrance des enfants, PMA, euthanasie, chez les jeunes: tentatives de suicide par dizaine de milliers, je continue ... ?
Le chrétien doit rester un homme de dialogue et de Paix en toute circonstance, serviteur de la justice, mais toujours prêt à favoriser la réconciliation, "Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font " ...
éditorial
Avez vous déjà vu notre évêque légèrement ... irrité ?
L'autre jour j'étais à l’Évêché lorsqu’ il me dit en montrant une coupure de journal : "c'est bien d'aller maintenant s'occuper des chrétiens en Irak ! Mais qui s'occupait des chrétiens d'Orient, avant ces événements ?
Hier il a participé à la marche blanche à Saint-Martin-Vésubie, pour Hervé Gourdel et il écrivait récemment : « Je crois que la vie de Monsieur Hervé Gourdel crie aujourd’hui : « Terre, ne couvre pas mon sang » livre de Job.
Au-delà de ces événements tragiques, c’est bien l'hypocrisie de l'occident que notre Évêque voulait dénoncer : est-ce de sentir la poudre à nos portes qui nous préoccupe le plus ou le sort de nos frères en orient...?
Le Pape a déclaré : « il est licite d’arrêter l’agresseur injuste. Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder». Faut-il faire la guerre ? Chacun répondra selon sa conscience. Si oui pour quel motif ? Bonté envers les plus pauvres ? Ou vengeance, esprit politicien, haine ? L’ONU n’est-elle pas la seule habilitée à régler les conflits au niveau mondial ?
En France, les évêques ont dénoncé le risque d'amalgame et d’instrumentalisation. En effet, ces massacres perpétrés au nom de l'Islam, ne jette-t-il pas le discrédit sur tous les musulmans ? La doctrine est une réalité, les hommes en sont une autre.
Il est vrai que l’histoire nous enseigne, mais l’occident est-il une vierge pure ? Les extrémismes de tous poils ne se nourrissent-ils pas des dérives de notre civilisation dite chrétienne ? On pourrait nommer pêle-mêle: avortements, divorces, souffrance des enfants, PMA, euthanasie, chez les jeunes: tentatives de suicide par dizaine de milliers, je continue ... ?
Le chrétien doit rester un homme de dialogue et de Paix en toute circonstance, serviteur de la justice, mais toujours prêt à favoriser la réconciliation, "Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font " ...
vendredi 26 septembre 2014
Réaction de Mgr André Marceau, évêque de Nice,
suite à l’exécution d’Hervé Gourdel
Nous venons d’apprendre une terrible nouvelle et elle nous rejoint particulièrement, habitants des Alpes-Maritimes, qui que nous soyons, quelle que soit notre religion, nos
approches philosophiques, quelles que soient nos appartenances. Cet événement ne peut
que nous choquer, nous toucher au coeur, nous faire mal lorsque l’homme s’attaque à l’homme de cette manière-là, que nous pouvons, comme beaucoup, taxer de barbare.
C’est notre espérance dans l’homme, notre foi dans l’homme qui est mise à mal. Et nos pensées vont évidemment tout d’abord à celui qui a été l’objet, si j’ose dire, de cette terrible mort. Cet homme dont on nous dit qu’il était un amoureux de la nature, montagnard. Cet homme qui, sûrement aimait communier dans la découverte de ces paysages, dans la solitude, dans la marche,
avec ce qui peut être au plus profond de l’homme, ce qui lui donne aussi des raisons de vivre,cette grande et belle dimension spirituelle.
Nous pensons évidemment à ses proches, aux siens, qui sont dans la douleur et le malheur. Cet événement nous renvoie à tout ce qui a touché notre société, notre monde ces derniers mois, ces dernières semaines. Ce sont les mêmes qui veulent s’installer sur une terre au nom, paraît-il, de Dieu. Au nom de quelle acception du pouvoir, de quelle société, ces hommes qui tuent, chassent d’autres musulmans de leur terre, chassent des chrétiens habitant une terre depuis desmillénaires aussi.
Ces hommes aujourd’hui, qui de manière inavouable, donnent la mort à des individus innocents, cela est inacceptable !
Vu le message de l’Évangile, le Christ a donné sa vie. Son sang a été source de vie. Il me revenait une citation dans l’Écriture, dans le livre de Job, qui parle du mal. Puisque là, nous sommes confrontés au mal dans tout ce qu’il a de terrible. Job disait : « Terre, ne couvre pas mon sang et que ma clameur ne trouve point de refuge. »
Je crois que la vie de Monsieur Hervé Gourdel crie aujourd’hui : « Terre, ne couvre pas mon
sang ». Nous ne pouvons oublier cela, et que sa vie crie la vie. Car, amoureux de la nature, de la montagne, c’est la vie. Que sa clameur soit une clameur de vie pour nous.
Alors, je crois que ça nous rejoint, ici sur notre terre des Alpes-Maritimes, pour nous dire le sens de la vie, sa force, son prix. Nous avons à être toujours plus solidaires les uns des autres. Dans la vie sociale, celle de notre département, nous ne sommes pas des étrangers, nous portons
ensemble l’avenir de la vie.
Ainsi, pour les communautés chrétiennes, je demande que de manière particulière l’on puisse porter dans la force de la prière cet événement, le transformant finalement en événement d’espérance.
On ne peut désespérer de l’homme et je pense que si une vie a été arrachée, elle a été
aussi donnée.
Gardons cela comme un message à partager et à vivre.
+ André MARCEAU
Évêque de Nice
suite à l’exécution d’Hervé Gourdel
Nous venons d’apprendre une terrible nouvelle et elle nous rejoint particulièrement, habitants des Alpes-Maritimes, qui que nous soyons, quelle que soit notre religion, nos
approches philosophiques, quelles que soient nos appartenances. Cet événement ne peut
que nous choquer, nous toucher au coeur, nous faire mal lorsque l’homme s’attaque à l’homme de cette manière-là, que nous pouvons, comme beaucoup, taxer de barbare.
C’est notre espérance dans l’homme, notre foi dans l’homme qui est mise à mal. Et nos pensées vont évidemment tout d’abord à celui qui a été l’objet, si j’ose dire, de cette terrible mort. Cet homme dont on nous dit qu’il était un amoureux de la nature, montagnard. Cet homme qui, sûrement aimait communier dans la découverte de ces paysages, dans la solitude, dans la marche,
avec ce qui peut être au plus profond de l’homme, ce qui lui donne aussi des raisons de vivre,cette grande et belle dimension spirituelle.
Nous pensons évidemment à ses proches, aux siens, qui sont dans la douleur et le malheur. Cet événement nous renvoie à tout ce qui a touché notre société, notre monde ces derniers mois, ces dernières semaines. Ce sont les mêmes qui veulent s’installer sur une terre au nom, paraît-il, de Dieu. Au nom de quelle acception du pouvoir, de quelle société, ces hommes qui tuent, chassent d’autres musulmans de leur terre, chassent des chrétiens habitant une terre depuis desmillénaires aussi.
Ces hommes aujourd’hui, qui de manière inavouable, donnent la mort à des individus innocents, cela est inacceptable !
Vu le message de l’Évangile, le Christ a donné sa vie. Son sang a été source de vie. Il me revenait une citation dans l’Écriture, dans le livre de Job, qui parle du mal. Puisque là, nous sommes confrontés au mal dans tout ce qu’il a de terrible. Job disait : « Terre, ne couvre pas mon sang et que ma clameur ne trouve point de refuge. »
Je crois que la vie de Monsieur Hervé Gourdel crie aujourd’hui : « Terre, ne couvre pas mon
sang ». Nous ne pouvons oublier cela, et que sa vie crie la vie. Car, amoureux de la nature, de la montagne, c’est la vie. Que sa clameur soit une clameur de vie pour nous.
Alors, je crois que ça nous rejoint, ici sur notre terre des Alpes-Maritimes, pour nous dire le sens de la vie, sa force, son prix. Nous avons à être toujours plus solidaires les uns des autres. Dans la vie sociale, celle de notre département, nous ne sommes pas des étrangers, nous portons
ensemble l’avenir de la vie.
Ainsi, pour les communautés chrétiennes, je demande que de manière particulière l’on puisse porter dans la force de la prière cet événement, le transformant finalement en événement d’espérance.
On ne peut désespérer de l’homme et je pense que si une vie a été arrachée, elle a été
aussi donnée.
Gardons cela comme un message à partager et à vivre.
+ André MARCEAU
Évêque de Nice
Le cardinal Parolin demande à l’ONU de s’attaquer aux causes profondes du terrorisme
Le cardinal Parolin demande à l’ONU de s’attaquer aux causes profondes du terrorisme
lien : http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Rome/Le-cardinal-Parolin-demande-a-l-ONU-de-s-attaquer-aux-causes-profondes-du-terrorisme-2014-09-25-1211868
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mercredi 3 septembre 2014
Le messager du mois de septembre
C'est la rentrée ! Notre gouvernement veut se redonner un cap, une ligne, un programme. Pour nous aussi, nous avons à nous redire en ce début d'année, où chacun reprend ses activités, quel est notre cap, quel est notre esprit, et notre méthode.
Pour l'Église c'est toujours le même cap : le Christ. C'est le même Esprit : l'Amour de charité ; envers Dieu et les hommes, en particulier les plus petits. Et depuis le concile c’est une certaine méthode. Le programme? C’est bien sûr pour nous cette année la venue de notre évêque pour la consécration de la paroisse à la vierge Marie le 7 décembre, et sur le plan universel, la béatification de Paul VI en octobre. C’est aussi la reprise du catéchisme, de l’aumônerie, des différentes rencontres…
Le pape Jean XXIII disait : « Je veux ouvrir les fenêtres de l’Église, afin que nous puissions voir ce qui se passe dehors, et que le monde puisse voir ce qui se passe chez nous ». Ainsi l’Église, n’est pas une forteresse assiégée sur la défensive, qui lutterait contre une société extérieure à elle, mauvaise. C’est à elle de se convertir en premier. Elle est appelée à vivre en réseau comme vivent beaucoup aujourd’hui. Bien sûr, elle a une base de données, c’est le Christ. Mais elle doit vivre interconnecter, avec des multiples relations dans toutes les directions de notre société d’aujourd’hui, vers les milieux les plus fermés ou des plus libéraux, vers les plus croyants et les plus incroyants. Voilà notre tâche pour cette année, pour notre temps. Bonne rentrée !
Père Benoit
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