Editorial du mois de février
Poursuivons en
février sur la douce note ambrée du cognac. Nous avons vu le mois précédent que
le repos est nécessaire tant à l’élaboration de cette production nationale
charentaise qu’à notre vie spirituelle.
Mais cette période de repos n’est pas stérile
car elle ne ressemble en rien à de l’oisiveté ! Surtout pas ! Et pour
que ce repos soit fécond, il est nécessaire de l’aérer. Comme l’eau de vie qui deviendra
cognac…

Il en va de même pour notre âme. Elle a
ce besoin vital, pour se bonifier, d’être aérée à la prière : c’est ce
souffle divin qui élargit les horizons, ouvre de nouvelles portes et donne de
goûter autrement le monde.
Il y a la fréquentation des sacrements
(eucharistie et confession), la transmission de la foi (le catéchisme), qui
sont comme le bois des fûts. Ils apportent cette saveur essentielle à la vie de
l’âme. Ils complètent le don reçu au baptême. Ils donnent du goût là où on peut
parfois sentir du terne ou du médiocre.
Quant à notre « part des
anges, » c’est ce que l’on peut offrir gratuitement à Dieu : du
temps, une pensée, une souffrance, une joie, sa vieillesse, du chagrin… Dieu
prend ! Et là où il est facile d’imaginer une perte, c’est en fait un
capital invisible mais bien réel pour le jour où nous serons devant Dieu.
Voilà un bon programme pour ce
mois : se bonifier devant Dieu et pour Dieu. Nous serons gagnants dans
tous les cas.