dimanche 31 décembre 2017

La PMA institue légalement l’absence du père

 Mgr d’Ornellas : « La PMA institue légalement l’absence du père »

Le 12 septembre, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a confirmé que le gouvernement proposerait en 2018 l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique.


Pour Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, élargir cette technique médicale aux couples de femmes et aux femmes seules est une « grave injustice » pour les enfants, car elle « instituerait légalement » l’absence du père.
La Croix : La secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, considère l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes comme une mesure de « justice sociale ». Qu’en pensez-vous ?
Mgr Pierre d’Ornellas : L’argument est faible et dangereux. Ne sera-t-il pas discriminatoire d’ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et de fermer la gestation pour autrui (GPA) aux hommes ? Avec cette seule considération, on est conduit à favoriser l’exploitation des femmes par la GPA.
Quelle contradiction ! Et puis, vous savez, l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) contient nombre de questions non résolues et n’est pas qu’un simple blanc-seing. Sans compter le clivage mis au jour par le refus de onze de ses membres...
Comment percevez-vous le climat actuel, Emmanuel Macron ayant promis « un débat apaisé » ?
Mgr Pierre d’Ornellas : Le débat sera apaisé s’il va au fond des questions éthiques et si tous s’accordent pour dire que le vrai sujet est la filiation des enfants dont l’intérêt est « primordial ». Ce mot de l’ONU, ratifié par la France, doit être accepté par tous.
Un tel débat exige du temps et des informations fiables. Or le CCNE reconnaît qu’elles n’existent pas. Il s’agit de rien de moins que la conception d’un enfant ! Quelles valeurs anthropologiques sont engagées dans un tel acte ? Les considérer dans leur amplitude avec sagesse et précaution et donner aux enfants un cadre protecteur est la seule attitude politique responsable qui sera appréciée des Français.
Selon vous, quels aspects posent le plus problème dans cette pratique médicale ?
Mgr Pierre d’Ornellas : A mes yeux, cela reviendrait àinstituer légalement l’absence du père. Ce serait donc commettre une grave injustice vis-à-vis des enfants et faire du corps médical des techniciens chargés d’assouvir les désirs des uns et des autres, alors qu’il a vocation à soigner et accompagner les personnes effectivement malades.
Par ailleurs, qui payera les actes de tels techniciens ? Enfin - et le CCNE le note aussi -, cette mesure risque de déstabiliser tout notre système bioéthique, l’exposant à l’organisation d’un marché concurrentiel de sperme.

Delphine Allaire

mercredi 21 juin 2017

la fin du KT et de l'Aumônerie


Fin du caté et de l'aumônerie le Mardi 20 Juin ... Tout en jeux et en lunette  ! 
Merci à tous et
À l'année prochaine !
(pour voir les photos en grand, cliquez dessus) 
























mardi 28 mars 2017

le messager avril 2017

LE MESSAGER AVRIL 2017


LE LIEN :    https://1drv.ms/w/s!AjLE5lkXq1OarRMijabhfno5ohRG


EDITORIAL
Le Carême est le moment favorable pour renouveler notre relation à Dieu et à nos frères.  Et plus encore le moment par excellence pour offrir et recevoir le Pardon en vue de la Pâque du Seigneur ou Passage de la mort à la vie, Victoire de l’Amour sur la Haine   . Sur le chemin de Pâques, il y a donc……Le Pardon ; nous ne pouvons pas faire l’économie du pardon, car Notre Seigneur Jésus-Christ l’a inscrit comme un commandement au cœur même de la prière qu’il nous a légués : «  Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
Et pourquoi le pardon est si important dans notre vie ? Parce que le Pardon est au cœur de la vie bienheureuse, parce que le pardon nous libère  de toutes formes de violence intérieure, le pardon est source de guérison. Il y a comme un Bonheur à vivre dans le Pardon, il faut l’expérimenter pour s’en rendre compte …..Car sans le pardon donné ou réçu , nous sommes détruits et rongés de l’intérieur jusqu’en être malade .
Le pardon prend du temps certes, mais avec la prière et la fréquentation régulière aux sacrements, l’on y arrive avec la grâce de Dieu, car c’est Lui seul qui peut nous donner son secours divin pour accueillir l’autre comme un frère et une sœur au-delà de la blessure .l’autre est un alter-ego, un autre moi-même, c’est mon frère, c’est ma sœur.
Au final le pardon donné ou reçu va nous réconcilier avec nous même et nous ouvrir le chemin de la Rencontre ,le chemin de vie ; alors nous pourrions chanter ensemble en cette vigile Pascale : L’ALLELUIA de la Résurrection.     Père Pierre-Joseph

lundi 6 mars 2017

Mars 2017

https://1drv.ms/w/s!AjLE5lkXq1OarF36cKyOKobH_uez


Ce temps du carême qui nous est offert n'est pas un temps à part, "une parenthèse », mais il se situe dans un temps particulier, une histoire qui est la nôtre, avec ses joies, ses souffrances, le poids de nos corps et la campagne présidentielle ! 

            Ce temps du carême tombe à point pour nous catholiques, il nous appelle à ne pas nous renfermer sur nous-mêmes, nos petites richesses, sur nos peurs qui étouffent la vie. Celle-ci a besoin de respiration, de créativité, d'échanges et de gratuité. 

            Le Christ a pris le risque de la vie, il n’a pas cru que "le risque zéro" existait. Bien au contraire il est allé à la rencontre des hommes, il a livré son corps sur la Croix, et le Père l’a ressuscité d’entre les morts. 

            Ce corps du Christ, criblé d’épine, livré à la haine, ce corps avait un mystère : il était « plein de Dieu ». Trois jours après sa mort, le Christ apparu à ses amis en son corps ressuscité. Ce corps était plein de l’Homme Nouveau pour l’Éternité. 
            Par la Pentecôte et le don de l’Esprit, le corps du Christ est appelé à devenir celui de l’Église, sa nouvelle famille.  Ainsi donc nous-mêmes, en notre propre corps, nous sommes invités à nous remplir de Dieu, de sa Présence et de son Amour pour tous. 

Les célébrations, les confessions (après les messes ou le samedi matin) la célébration pénitentielle ou la retraite de carême sur les sept péchés capitaux ou encore les 24 heures pour Jésus (Saint Paul, Carros), la soirée pois-chiche ou encore la prière des pères et des mères de famille, nous permettrons de vivre plus profondément ce temps qui nous est offert.  Ainsi nous retrouverons courage, pour construire le corps du Christ dans notre humanité désorientée qui a tant besoin de son étoile, le Christ crucifié est ressuscité. Bon carême ! Votre curé