lundi 31 mars 2014

Le pape François s’agenouille pour se confesser

Le pape François s’agenouille pour se confesser

SÉbAStIEN MAILLARd (à Rome)
Au cours d’une veillée pénitentielle organisée de manière inédite dans la basilique SaintPierre de Rome vendredi soir dernier, au cœur du Carême, le pape s’est lui-même agenouillé, appuyé au confessionnal, pour se confesser à un prêtre franciscain, avant d’aller donner personnellement ce sacrement de la réconciliation à plusieurs fidèles. Ouvrant l’initiative « 24 heures pour le Seigneur » et prépae rant spécialement au 4 dimanche de Carême, dit du laetare (« réjouissez-vous »), cette « fête du pardon » a été l’occasion pour le pape, qui a fait de la miséricorde de Dieu la devise de son pontificat, de signifier la joie qui ressort de la confession. Celle-ci permet de revêtir « l’homme nouveau ». Le livret de la veillée, distribué par le Vatican, proposait un schéma pour un examen de conscience afin d’aider chacun à se préparer à recevoir le pardon. Le matin, le pape a invité les confesseurs à « beaucoup travailler » sur leur humanité « pour ne jamais être un obstacle » à ce sacrement.

LE MESSAGER DU MOIS D'AVRIL 2014

PROGRAMME DU MOIS cliquez sur ce lien : 
https://drive.google.com/file/d/0B6qRYv9DhHZoS2VmdEFncGxsb0k/edit?usp=sharing


EDITORIAL

Qui peut croire encore une religion ou l'homme n’est pas au centre ?
 L'incarnation et la résurrection du Christ ne disent pas le contraire. Car cet homme Jésus est bien au centre de toute la création, et même est au cœur de Dieu, au cœur du  Père. (Voir l'iconographie de Sainte Hildegarde de Bingen).
 Mettre l’homme au centre implique deux effets immédiats : pas de chemin vers Dieu sans passer par les hommes,  et en particulier par le Christ. Pas de chemin vers l’homme véritable,  en oubliant Dieu.

L’ Amour de Dieu est celui de l’homme. L'amour de l’homme peut mener à celui de Dieu.
 Le Pape François nous invite à renouveler l’évangélisation en nous décentrant nous-mêmes pour offrir à nos prochains, la richesse du Christ.  Mais qui peut donner le Christ, sans  donner à celui qui en a besoin,  aux plus pauvres, d’ici ou d’ailleurs ?
« Le Kérygme,  écrit-il (l'annonce de la résurrection du Christ) possède  un contenu inévitablement social ».   Se tourner vers l’autre, et vers l’autre plus pauvre que moi, fait partie du « code génétique » de l’Église : le Christ s'est identifié à eux directement.

La communauté chrétienne doit toujours se demander ce qu’elle fait pour les défavorisés.  Mais il est notable de voir combien dans  notre paroisse, des  chrétiens s’engagent déjà depuis longtemps dans la vie de leur village. Il cherche à servir le Royaume de Dieu au milieu des hommes,  souvent dans la discrétion comme un ferment dans la pâte.
 Mais toujours  nous devons nous laisser interpeller par le  Ressuscité,  afin de vivre une  Pâques vraiment joyeuse, car « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime » ( Jn 15,13) .

Nous laisser interpeller par le Christ qui nous demande de nous détourner de nous-mêmes pour nous tourner vers le plus pauvre que soi-même (malades, enfants, jeunes, personnes âgées, enfants du 1/3 monde, etc … )? Voilà un bon moyen de renouveler notre participation à la confession, « la fête du Pardon » , comme nous y invite cette année le Pape François.

                                                                                                       Père Benoit
           

mercredi 5 mars 2014

LE MESSAGER DU MOIS DE MARS

https://drive.google.com/file/d/0B6qRYv9DhHZoa250NEdNUFl3ak0/edit?usp=sharing


ÉDITORIAL

Le Christ peut-il sauver la famille ?
C’est le défi lancé par le pape François ce 29 juillet 2013 alors qu’il revenait du Brésil en avion. Le premier synode de son pontificat sera donc consacré à la pastorale familiale… Sujet à la fois intéressant et brûlant.
Un questionnaire heureusement accueilli a été adressé à toutes les familles par le monde et en ce mois de Mars les réponses sont arrivées au Vatican.
Si le soutien de l’Église aux familles est largement apprécié, certaines questions paraissent plus épineuses. En effet, depuis 1968 et la régulation naturelle des naissances prônées par Paul VI, l’incompréhension des chrétiens vis-à-vis de l’enseignement de l’Église en matière sexuelle, homosexualité, communion des divorcés-remariés, avortement, n’ont cessé de progresser…
Mais comme l’a souligné récemment le cardinal O’Malley, faisant partie du « C8 » ( les huit cardinaux choisis pour renouveler le gouvernement de l’Église), ceux qui s’attendent à des changements majeurs dans l’enseignement de l’Église seront déçus. Le Pape François demande à l’Église de changer plus son ton que son fond.
Car le fond, le fondement de toute l’Église d’hier d’aujourd’hui et de demain, c’est le Christ. « beaucoup ne connaissent pas la beauté de ce que l’Église propose » Antoine Renard ( président des AFC)
Il y a sûrement, un véritable enjeu, pour une écoute est une miséricorde véritable, pour une éducation plus profonde à la vérité, pour une intelligence plus réaliste de la foi, pour une pastorale renouvelée. Mais la question demeure toujours la même :
Qui est véritablement le Christ pour nous? Que faisons-nous de son projet sur la famille ?
Père Benoît